Atlas > Tronc cérébral

Moelle allongée : jonction intermédiaire

Moelle allongée : jonction intermédiaire

L'illustration ci-contre est interactive. Veuillez cliquer sur les différents noyaux ou faisceaux de l'hémimoelle droite pour obtenir un texte descriptif .

Pyramide

De part et d’autre du sillon médian bulbaire, on observe le relief des pyramides bulbaires. Celles-ci sont séparées de l’olive par le sillon latéral ventral. Elle contient les fibres descendantes de la voie corticospinale (pyramidale) qui vont décusser (croiser la ligne médiane) un peu plus bas.

 

Noyau arqué

Le noyau arqué est situé à la face antérieure des pyramides entre le pôle caudal de l’olive médiale accessoire et le bord caudal du pont. Il est constitué de neurones cholinergiques. Le noyau arqué semble jouer un rôle il semble possédant de larges noyaux et de longues dendrites.
Il reçoit des fibres pyramidales et se projette sur le cervelet en formant les fibres arquées superficielles et profondes (équivalentes aux fibres pontocérébelleuses). Ce noyau apparait comme une extension des noyaux du pont.

Noyau inférieur de l’olive

 

Noyau conterminalis

Le noyau conterminalis est composé de plusieurs groupes cellulaires situés entre les pyramides bulbaires en avant et l’amiculum de l’olive inférieure en arrière. Ce noyau présente une similitude histologique avec les noyaux précérébelleux. Il possède une forte activité cholinergique cette région semble homolgue à l'aire chémosensitive du chat (neurones sensibles au CO2).

(Kobayashi, Y. (1994). Newly observed pre-cerebellar neurons in the rat are homologous to neurons in the nucleus conterminalis in man. Neuroscience Letters, 175(1), 77‑80)

Cholinergic-opioid interactions at brainstem respiratory chemosensitive areas in cats. Neurotoxicology, 14(4), 459‑467.

Faisceau spinocérébelleux ventral

Le faisceau spinocérébelleux ventral prend son origine dans la région ventrale intermédiaire de la moelle, au niveau du réseau interneuronal situé aux confins des motoneurones. Il croise la ligne médiane à chaque niveau métamérique et monte dans le cordon latéral jusqu’au pont. Il croise ensuite, en partie, la ligne médiane avant de s’engager dans le pédoncule cérébelleux supérieur.
Ce faisceau renseigne sur le niveau d’activité des systèmes de programmation contenus dans les réseaux interneuronaux de la moelle.

Faisceau spinocérébelleux dorsal

Le faisceau spinocérébelleux dorsal est un faisceau ascendant non croisé, situé le long de la périphérie postéro-latérale de la moelle spinale. Il provient des larges cellules de la colonne de Clarke qui s’étend du 3ème segment lombaire au 8ème segment cervical. Ces fibres s’incorporent au pédoncule cérébelleux inférieur dans la moelle allongée, entrent dans le cervelet et se terminent dans les portions céphalique et caudale du vermis.

Réticulée dorsale

 

Réticulée paramédiane

 

Noyau ambigu

Le noyau ambigu s’étend, comme une longue et mince colonne de cellules, d’un point juste en bas du complexe de l’olive inférieur au pôle caudal du noyau facial, dans la formation réticulée. Les neurones multipolaires du noyau ambigu donnent naissance à des fibres efférentes viscérales spéciales qui fournissent une innervation motrice aux muscles striées du larynx et du pharynx.
Il reçoit des fibres corticobulbaires croisées et non-croisées, pour le contrôle volontaire de la phonation et de la déglutition. Il reçoit également des impulsions des muscles pharyngiens et laryngiens pour le contrôle tonique, et des fibres secondaires vagales, glossopharyngiennes et laryngées.

Faisceau spinothalamique

Le Faisceau spinothalamique (antérolatéral) est un faisceau ascendant de la moelle épinière qui rentre dans le thalamus avec le lemniscus median et comporte de nombreuses collatérales.
Celui-ci est un élément essentiel dans les circuits impliqués dans la perception de la douleur, et de la température de la moitié controlatérale du corps.

Noyau mésencéphalique trigéminé

Ce noyau est constitué de larges neurones unipolaires qui s’étendent du niveau du noyau moteur jusqu’au mésencéphale rostral. Ces cellules résident au sein du système nerveux central. Les fibres afférentes du noyau mésencéphalique du nerf trigéminé conduisent les impulsions proprioceptives provenant des dents, du parodonte, du palais dur, des muscles de la mastication et des capsules articulaires. Il semblerait que ces fibres soient impliquées dans le contrôle de la force de morsure.
Ce noyau reçoit également des impulsions afférentes provenant des récepteurs étirés situés dans les muscles de la mastication.
Ce noyau possèdent de nombreux efférents qui se terminent notamment au niveau thalamique, au niveau de la matière blanche du cervelet (probablement connectés avec des noyaux profonds), au niveau du toit de l’aqueduc cérébral, à la base du cervelet, et des régions du colliculus supérieurs.

Faisceau mésencéphalique trigéminé

Les principaux processus des cellules composant le noyau mésencéphalique trigéminé forment un mince faisceau en forme de faucille qui descend au niveau du niveau du noyau trigéminé moteur, fournissant des collatérales aux cellules motrices, et semble émerger comme une partie des voies motrices.

Noyau du nerf XII

 

Grise centrale

 

Noyau du nerf X

 

Noyau gracile

Le noyau gracile est situé dans la partie caudale de la moelle allongée. Il répond dans sa partie visible au noyau cunéiforme en dehors et au noyau du faisceau solitaire en dedans. Il possède un rôle de relais de la moelle épinière pour les fibres cordonales postérieures de la moelle épinière (sensibilités tactile épicritique et proprioceptive consciente). Il donne naissance avec le noyau cunéiforme à la voie lemniscale médiale à destination thalamo-corticale.

Faisceau gracile

Les cordons postérieurs comprennent 2 faisceaux à partir de la moelle lombaire : en dedans, le faisceau gracile et en dehors, le faisceau cunéiforme. Ils véhiculent la sensibilité extéroceptive tactile épicritique de même que la sensibilité kinesthésique. Ils restent homolatéraux et se disposent de manière topique, de telle sorte que les fibres les plus médiales correspondent aux métamères les plus bas situés, et forment le faisceau gracile.

Noyau cunéiforme médial

Le noyau cunéiforme s’étend de la moelle allongée jusqu’au niveau de l’entrée du quatrième ventricule. Il vers le haut sur le faisceau cunéiforme. Il est constitué de cellules : de petite ou moyenne taille, ovales ou rondes, et possédant de courtes dendrites et des noyaux excentriques.
Des colonnes de fibres postérieures originaires du 6e segment thoracique circulent dans le faisceau cunéiforme et se terminent au niveau du noyau cunéiforme médial. Les fibres efférentes se dirigent quant à elle jusqu’au noyau ventral postérieur du thalamus via le lemniscus médian controlatéral.

Faisceau cunéiforme

Les cordons postérieurs comprennent 2 faisceaux à partir de la moelle lombaire : en dedans, le faisceau gracile et en dehors, le faisceau cunéiforme. Ils véhiculent la sensibilité extéroceptive tactile épicritique de même que la sensibilité kinesthésique. Ils restent homolatéraux dans la moelle et se disposent de manière topique : les fibres les plus latérales ou faisceau cunéiforme véhiculent des fibres surtout cervicales et thoraciques.

Noyau cunéiforme accessoire

Le noyau cunéiforme accessoire possède un rôle de relais de la moelle épinière pour les fibres cordonales postérieures de la moelle épinière (sensibilités tactile épicritique et proprioceptive consciente). Il donne naissance

Noyau du tractus solitaire